
jeudi, mars 01, 2007
Figurec

vendredi, février 09, 2007
Les âmes sombres


vendredi, février 02, 2007
Gus, le mystère de l’ouest

jeudi, janvier 25, 2007
Black Hole

En presque 400 pages d’un noir et blanc tranché, l’ancien collaborateur de Art Spiegelman raconte la progression d’une étrange maladie dans la population d’une petite ville américaine. Baptisé « la crève », le mal affecte exclusivement les adolescents. Aussi variés qu’imprévisibles, les symptômes de l’infection sont souvent d’infectes mutations qui finissent par diviser les gens : ceux qui en réchappent et les autres que l’on ne veut plus voir. Pour essayer de vivre avec cette peste moderne, les plus touchés n’ont qu’une alternative : se réfugier dans les bois. Non mortelle au départ, la maladie, par l’exclusion qu’elle suscite, finira par devenir létale.
En plus de l’étude sociologique d’une époque, Black Hole démontre que Charles Burns excelle dans l’art du cadrage et du récit. Certaines de ses planches mériteraient d’être exposées au musée des auteurs fantastiques. Il ne reste plus qu’à le créer.
jeudi, janvier 18, 2007
Fleurs d'ébène

Dans le microcosme colonial, ce genre de détail ne pardonne pas. C'est donc sous les regards suffisants de ses compatriotes, qu'il enquête sur le décès suspect d’un « nègre », écrasé par une voiture. Rapidement, l’affaire, anodine en apparence, se révèle pourrie. Le mort est un opposant au gouvernement, et la sûreté belge ne semble pas être étrangère à ce meurtre maquillé en accident. En plus de la méfiance des indigènes, Jean devra affronter la fatuité de ses compatriotes pour tenter de découvrir la vérité. Une vérité qui, le conduira probablement à sa perte ou, tout le moins, à son départ du Congo.
Avec l'album Fleurs d'ébène (Casterman), Warnauts et Raives reviennent à leurs amours africaines. Comme à l’accoutumée, on tombe sous le charme de cette histoire qui raconte, si bien, la nostalgie de notre ancienne colonie.
mercredi, janvier 10, 2007
La terre entre les deux caps

mardi, janvier 09, 2007
Les 50 albums de 2006 les plus cités par les membres de l'Association des Journalistes et Critiques de Bande Dessinée (ACBD)
• “Jack Palmer T.13 : L'affaire du voile“ par René Pétillon, Albin Michel
• “La grande toile“ par Gabriel Liniero Ippoliti et Diego Agrimbau, Albin Michel
• “Lupus T.4“ par Frederik Peeters, Atrabile
• “Paris liberté : le parfum de l'espoir“ par Julio Ribera, Bamboo
• “Pedro & moi“ par Judd Winick, çà et la
• “Le sommeil du monstre T.3 : Rendez-vous à Paris“ par Enki Bilal, Casterman
• “Magasin général T.1 et 2“ par Régis Loisel et Jean-Louis Tripp, Casterman
• “80 jours“ par Nicolas Vadot et Olivier Guéret, Casterman
• “Le sang des voyous“ par Jacques de Loustal et Philippe Paringaux, Casterman
• “Un ciel radieux“ par Jirô Taniguchi, Casterman
• “Dix de der“ par Didier Comès, Casterman
• “Le secret de l’étrangleur“ par Jacques Tardi d'après Pierre Siniac, Casterman
• “Lily Love Peacock“ par Fred Bernard, Casterman
• “La vengeance du comte Skarbek T.2 : Un cœur de bronze“ par Grzegorz Rosinski et Yves Sente, Dargaud
• “Le combat ordinaire T.3 : Ce qui est précieux“ par Manu Larcenet, Dargaud
• “Le Marquis d'Anaon T.4 : La bête“ par Matthieu Bonhomme et Fabien Velhmann, Dargaud
• “La sirène des pompiers“ par Fred Zanzim et Hubert, Dargaud
• “Les cinq conteurs de Bagdad“ par Franz Duchazeau et Fabien Velhmann, Dargaud
• “Le long voyage de Léna“ par André Juillard et Pierre Christin, Dargaud
• “Noir métal : au cœur de MetalEurop“ par Jean-Luc Loyer et Xavier Bétaucourt, Delcourt
• “Pourquoi j'ai tué Pierre“ par Alfred et Olivier Ka, Delcourt
• “World Trade Angels“ par Laurent Cillufo et Fabrice Collin, Denoël Graphic
• “Le maître de Ballantrae T.1“ par Hyppolite d'après Robert L. Stevenson, Denoël Graphic
• “Fun Home : une tragi-comédie familiale“ par Alison Bechdel, Denoël Graphic
• “Le photographe T.3“ par Emmanuel Guibert et Didier Lefèvre, Dupuis
• “Quintett T.3 et 4“ par Steve Cuzor, Jean-Charles Kraehn et Frank Giroud, Dupuis
• “L’enragé T.2“ par Baru, , Dupuis
• “Pourquoi les baleines bleues viennent-elles s'échouer sur nos rivages ?“ par Emmanuel Moynot, Dupuis
• “Leçon de choses“ par Grégory Mardon, Dupuis
• “Les 3 petits cochons“ par Aurélien Morinière et Tarek, EP Éditions
• “Petite histoire des colonies françaises T.1 : L'Amérique française“ par Otto T. et Grégory Jarry, Flblb
• “Le ciel au-dessus de Bruxelles T.1 : [avant]...“ par Bernard Yslaire, Futuropolis
• “Lucille“ par Ludovic Debeurme, Futuropolis
• “Abdallahi T.1 : Dans l'intimité des terres“ par Jean-Denis Pendanx et Christophe Dabitch,
Futuropolis
• “Les petits ruisseaux“ par Pascal Rabaté, Futuropolis
• “La mémoire dans les poches T.1“ par Étienne Le Roux et Luc Brunschwig, Futuropolis
• “La volupté“ par Blutch, Futuropolis
• “La Marie en plastique T.1“ par David Prudhomme et Pascal Rabaté, Futuropolis
• “Un homme est mort“ par Étienne Davodeau et Kris, Futuropolis
• “Les sous-sols du révolu“ par Marc-Antoine Mathieu, Futuropolis - Musée du Louvre
• “Aya de Yopougon T.1 et 2“ par Clément Oubrerie et Marguerite Abouet, Gallimard
• “Glaucos T.1“ par Akio Tanaka, Glénat Mangas
• “Le pays des cerisiers“ par Fumiyo Kouno, Kana
• “Le voyage d'Esteban T.2 : Traqués !“ par Matthieu Bonhomme, Kana
• “La bicyclette rouge T.2 et 3“ par Kim Dong Hwa, Paquet
• “Les carnets de Georg Weiss T.1-Le testament du docteur Weiss“ par Benoît Frebourg et Clod, Petit à Petit
• “Oreillers de laque : du vent sur les fleurs“ par Hinako Sugiura, Picquier
• “Henri Désiré Landru“ par Christophe Chabouté, Vents d’Ouest
• “Erminio le Milanais“ par Erwan Surcouf, Joseph Béhé et Amandine Laprun, Vents d’Ouest
jeudi, janvier 04, 2007
Jérusalem d’Afrique

lundi, janvier 01, 2007
dimanche, décembre 24, 2006
Coups de coeur BD 2006
Magasin Général , par Régis Loisel et Jean-Louis Tripp (Casterman). Neige, soupe chaude et vie dans un petit village du Québec des années 1940. Entre chronique rurale et étude sociale, les deux auteurs naviguent brillamment dans les paysages d'un Canada encore sauvage. Une histoire simple, comme les gens.
Lucille , par Ludovic Debeurme (Futuropolis). De l'âge tendre à l'âge bête, Lucille et Arthur, deux adolescents, se cherchent dans une vie qui n'est ni facile ni douce. Epaulé par une bichromie efficace, ce récit dessiné de 500 pages trouve le ton juste pour donner vie à deux êtres de papier. Désarmant.
Futuropolis a décidément le don pour dénicher les créateurs...
samedi, décembre 23, 2006
Diptyque coréen

jeudi, décembre 21, 2006
Bérurier Noir - Invisible
La fiesta bérurière

Rien. Et puis, sans prévenir, les lumières de la grande scène du festival de Dour enflamment le grand cirque Béru. Tel un courant, les premiers tempos binaires de la boîte à rythmes électrisent les crêtes colorées. Perçant la foule, les punks, jusque-là passifs, se précipitent vers les premiers rangs pour poursuivre la valse des pogos amorcés il y a des années. Vivre libre ou mourir, Petit agité, Amputé, Porcherie… Comme lors de leur dernier concert belge donné au Plan K à Bruxelles, fin 1988, les textes provocateurs des chantres du rock alternatif français continuent à faire mouche. Sur scène, la foire jubilatoire est de retour. Entre les cracheurs de feu, les jongleurs et les échassiers, la dizaine de Béru lâchés sur les planches jouent des déguisements pour appuyer des chansons dont la musique n’a pas gagné en finesse. Cela reste lourd, primaire et tribal. Mais c’est jouissif et sans concession.
Avec le recul, on se dit que la raïa bérurière mérite sa place au panthéon du rock français. Charnière après les années Trust et Téléphone, elle a ouvert la voie aux Négresses vertes et à la Mano Negra. Comme les Clash pour les années 1980, les Béru ont préparé le terrain aux groupes francophones des années 1990. « On reste des amateurs du rock, explique François, l’un des chanteurs et le parolier du groupe. En 1983, lorsqu’a commencé l’aventure, nous étions simplement ensemble dans la rue. On s’est juste pris en main : la musique, c’était une alternative à la délinquance. On aurait tout aussi bien pu monter un collectif de cinéma ou de BD.» A la dissolution inattendue du groupe en 1989, «on évoluait plus, précise Masto, le saxo», chacun retournera à ses premières occupations : terminer sa thèse d’histoire pour l’un, photographie et écriture d’un ouvrage sur les arbres pour l’autre, ou encore du théâtre de rue. Avec des groupes comme Molodoï, Les Anges Déchus, Tromatism ou encore Junior Cony…, les membres du groupe n’en restent pas moins actifs dans la musique. « Il existe des milliers de groupes alternatifs, mais la presse n’en parle jamais», s’impatiente le responsable de la sécurité des Béru, lorsque l’on évoque la pauvreté du rock français. « J'ai fait entre 300 et 400 concerts dans des squats à travers l'Europe, poursuit Loran, guitariste et chanteur, et je n'ai jamais vu un seul journaliste de la presse officielle. »
Pourtant, du Monde à Libération, les médias ne manqueront pas d’évoquer la passion du public – et les débordements de celui-ci – lors du concert surprise donné par les Bérurier au Transmusicales de Rennes 2003. Un engouement tel que les organisateurs seront obligés de laisser entrer les spectateurs sans billet. Le 11 juillet dernier, c’est plus de 60 000 personnes qui sont venus les saluer au Festival de Québec. Bonheur pour les aficionados belges, le troisième – et dernier ? – concert de la « déformation officielle » eut lieu à Dour. « Dour est un des seuls festivals qui n’est pas encore "clearchanelisés", sourit Loran. Ce qui ne veut pas dire qu’il est parfait. Les organisateurs peuvent encore faire un effort. Les chiottes payantes, par exemple, c’est hallucinant ! Il y a moyen qu’un festival soit viable autrement. » Pas avec la pub, si l’on suit la logique du groupe... Avant de monter sur scène, les iconoclastes ont exigé le déboulonnage de toutes les bannières publicitaires présentes sur le site. Un geste que de nombreux organisateurs n’auront pas à poser. «Pas question de rempiler comme avant, précise François. Si le groupe est d’accord pour poursuivre l’aventure bérurière, on n’en connaît pas encore la forme. Dans un premier temps, nous allons utiliser notre nouveau label Folklore de la Zone Mondiale pour produire des formations moins connues. » Un label qui devrait également accueillir un nouvel album dont quelques inédits ont été distillés au concert de Dour. Rien, par contre, ne semble encore décidé pour une éventuelle tournée… « Au pays de L'Empereur Tomato-Ketchup, les enfants sont rois et ils font la loi ! Tournicoti, tournicoton.»
lundi, décembre 18, 2006
Corto Maltesse - littérature dessinée

samedi, décembre 16, 2006
Le blues des consultants
Qu’à cela ne tienne, dopés par ces oracles, de nombreuses sociétés débutent l’aventure du B2C (Business to Consumer), avec des projets s’appuyant sur les sages recommandations de ces consultants. « Les entreprises qui ne sont pas à l'écoute des besoins du consommateur sont vouées à une mort prochaine » « Un sondage sur les habitudes d’achat par Internet fait ressortir l’incidence du sexe, de l’âge et du revenu sur le magasinage en ligne ». Et de nous expliquer sur trente pages, que si les hommes achètent du matériel informatique en ligne, les femmes se rabattent plutôt sur les bouquins ou les parfums... Face au Net, les chefs d’entreprises auraient-ils perdu à ce point leur flair qu’ils leur faillent s’appuyer sur ce genre de banalités pour sentir le marché ?
Las, malgré ces bons conseils, « les internautes sont très majoritairement en faveur d’un contenu pertinent » (il y a donc des personnes qui recherches des contenus vides de sens ?) et des phrases aussi péremptoires que « l’année 2000 va entrer dans l’histoire comme l’année d’explosion des dot.com » (de quelle explosion voulaient-ils parler ?), on a revu les exigences à la baisse, et dirigé le marché vers le B2B (Business to Business), ou le commerce inter-entreprises, promis, lui, « à un bel avenir »… Il faudra cependant se méfier des problèmes de sécurité (l’actuel cheval de bataille des consultants) et trouver - pourquoi pas ? - des appuis au sein des futurs e-gouvernements, la prochaine grande affaire des visionnaires.
A rebours, la critique paraît facile. Aussi facile que les gains engrangés par ces sociétés, que l’on dit prestigieuses, et dont les experts font souvent la pluie et le beau temps. On imagine en effet assez mal une décision se rapportant au Net sans un argumentaire abondamment étayé par une grosse et grasse étude largement rétribuée. Avec une chance sur deux, pourquoi ne pas tenter l’augure ? « Après un an de traversée du désert, les nouvelles technologies vont reprendre du poil de la bête début 2002. Risque de cafouillages au passage de l’Euro. Attention cependant aux télécommunications mobiles. Trop endettés, les opérateurs pourraient manquer de cash pour déployer leurs coûteuses licences UMTS. Le particulier devra, quant à lui, progressivement s’habituer à la disparition du « tout gratuit » - ça ne rapporte rien - et à la perte progressive de sa sphère privée . A défaut de totales exactitudes, ces prévisions ont le mérite d’être gracieuses et sincères. Qualités trop rares au royaume des e-prophètes.
jeudi, décembre 14, 2006
Christophe Chabouté
Comme des cons!

mercredi, décembre 13, 2006
Avel
L’excellent scénariste Dufaux, a fait d’une station balnéaire de la mer du Nord, le point de départ des aventures d’Avel, un espion romantique rattrapé par son passé. Quatre albums plus loin - et un détour par la Tchétchénie et la mafia - l’histoire se termine tragiquement (ou stupidement, c’est selon) dans la neige moscovite. Même s’il s’agit surtout, ici, de rentabiliser son catalogue, Glénat a eu la riche idée de rééditer l’intégrale de la série, en l’agrémentant d’un bonus de 14 planches inédites. Outre, le plaisir de retrouver une histoire qui a bien vieilli (le premier volume date tout de même de 1991) cette intégrale permet de se faire une idée de l'évolution du trait du dessinateur Christian Durieux. Un artisan des planches qui mérite une plus grande reconnaissance.
jeudi, décembre 07, 2006
Abdallahi

Belem
