jeudi, décembre 07, 2006

Abdallahi

« Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux… » Dans les couleurs de Jean-Denis Pendaux, on retrouve l'étouffante chaleur du soleil africain. La seule chaleur capable d'annihiler toute tentative de rébellion au sein d'une caravane d'esclaves en route pour Tombouctou. Dans cette caravane, René Caillié s'est juré d'être le premier Blanc à parcourir les ruelles de cette ville mythique. Clôturant magistralement le récit de voyage d'un aventurier du XVIIe siècle, cette seconde - et dernière - partie de Abdallahi (Futuropolis) met brillamment en scène une large palette de sentiments humains. Où quand un périple homérique se transforme en un cheminement intellectuel vers une autre pensée, celle de l'islam.

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