mardi, décembre 27, 2005

Une histoire de viseurs sans doute...

Dans les rues de Nairobi, t'as pas intérêt à te tromper dans le choix des pellicules...

mercredi, décembre 21, 2005

Nairobi

Dans la capitale du Kenya tout est vertical. A la manière des grandes villes africaines comme Johannesburg, Nairobi semble avoir poussé n'importe comment. Dans le centre-ville, les immeubles les plus modernes côtoient les bouis-bouis les plus crades, les rues s'arrêtent brusquement pour repartir vingt mètres plus loin...

mercredi, décembre 14, 2005

«Welcome in Uganda», lança Amine Dada...

Avant de prendre l'avion pour Nairobi, une dernière balade le long du lac Victoria nous entraîne dans les allées d'un quartier résidentiel d'Entebbe. Sur la route de l'aéroport, le chauffeur de taxi nous montre la carlingue de l'Airbus d’Air France qui, le 27 juin 1976, fut détourné sur l'aéroport d'Entebee par deux palestiniens aidés de deux membres de la bande à Baader-Meinhoff. La libération des otages par des soldats israéliens fut l'une des opérations commando de sauvetage les plus spectaculaires du 20e siècle.

mardi, décembre 13, 2005

Waiting sous the sun

Après l'électricité sur groupe électrogène et la toilette matinale à l'eau en bouteille, le confort du Sophies Motel d'Entebbe apparaît luxueux. En attendant de poursuivre le boulot au Kenya, on profite d'une journée de repos forcée pour faire la crêpe sous le ciel ougandais: 38 degrés sur le bord de la piscine et le lac Victoria comme horizon.

lundi, décembre 12, 2005

Au-dessus des Grands Lacs

Le retour vers Entebbe est à nouveau l'occasion de contempler de superbes paysages.
Du ciel, l'Afrique Centrale apparaît comme un patchwork aux couleurs bien tranchées.

Ouganda puis Kenya

Après cinq jours à Bunia, je prends, à regret, un De Havilland DHC 6 Twin Otter (j'en ai testé des avions...) pour rejoindre l'Ouganda.
Pendant que le pilote fait le taxi pour rejoindre la piste, les hélicoptères de combat de la Monuc rentrent de patrouille. Impressionnant!

dimanche, décembre 11, 2005


vendredi, décembre 09, 2005

Ils font quoi, les Belges ?

Grâce à John qui travaille la nuit comme garde dans ONG pour payer ses études, nous avons pu rencontrer les étudiants du Centre Universitaire Extension de Bunia. La question qui revient continuellement : Ils attendent quoi les Belges pour venir nous aider à sortir notre pays de la crise...

jeudi, décembre 08, 2005

Corruption, l'un des noeuds du problème

Je ne vais pas refaire l'histoire de la région des Grands Lacs en trois lignes. Après des années de conflits ethniques et territoriales, l'armée régulière congolaise (FARDC) appuyée par la Monuc semble reprendre le contrôle du terrain. La population respire. Mais pour combien de temps? La solde des soldats n'est pas payée régulièrement. Pour survivre, ceux-ci se servent gratuitement sur les marchés quand ils ne désertent pas avec leurs armes pour rejoindre des bandes de brigands. Bref, si l'argent des soldats (en partie versé par l'aide internationale) n'arrive pas plus correctement, on peut s'attendre à de nouvelles violences

mercredi, décembre 07, 2005

mardi, décembre 06, 2005

La puissance du ciel

A Bunia, Aviation sans frontière désenclave certaines zones de la région en rouvrant des pistes de brousse. Cela permet d'acheminer, en moins d'une demi-heure et en toute sécurité, du fret et des personnes dans des villages que l'on atteint normalement qu'en deux ou trois jours de pistes. Lors d'un vol, le Cessna d'ASF a essuyé un violent orage qui l'a obligé à tourner au-dessus de la piste pendant près d'une heure. A l'atterrissage, la piste n'était plus qu'un champ de boue. Pour Ulrich, le pilote aux 500 vols africains, cet atterrissage était à classer dans le top 3 des plus pourris. Magnanime, il a balancé cette information après avoir touché le plancher des vaches...

Mzungu!

On pourrait dire que l'image d'Épinal est respectée : les petits qui trottinent le long des pistes avec un récipient d'eau sur la tête sont légion. Les enfants sont aussi dans les champs, au marché ou sur le bord de la route pour vendre des babioles. Bref, très jeunes (j'en ai vu beaucoup qui n'avaient pas 5 ans), ils sont mis au travail dans des conditions pas toujours faciles.

Pourtant, ils gardent un sourire, une malice dans le regard et une énergie incroyablement positive. Quand on voit la tronche de nos moutards européens frustrés à la moindre difficulté, il y a de quoi se poser de sérieuse question sur nos définitions du bonheur. Et rien à foutre si cette dernière remarque peut paraître pédante et moraliste.

lundi, décembre 05, 2005

Foot

Dimanche après-midi, comme partout ailleurs dans le monde (un truc enfin universel) c'est le jour de foot à Bunia. Tous les clichés sont là: les spectateurs sont dans les goals (au point que l'on ne voit plus le gardien), certains joueurs jouent pieds nus, d'autres se partagent une paire de pompes tandis que les joueurs réserves se passent le maillot selon qu'ils descendent ou monte au jeu. A la fin du match, le commandant de l'escorte qui nous accompagne nous apprend que le terrain de foot était l'endroit où étaient rassemblés les gens avant les massacres de masse: 60 000 morts dans la région depuis 2003. Après cette info, on regarde le terrain autrement.

Découverte

Premier jour. Après un entretien avec le responsable de la sécurité des agences de l'ONU, celui-ci nous propose de visiter les coins de Bunia encore peu sécurisés. Pour ce faire, il nous fait escorter par un peloton de policiers. Finalement, la balade se révèle plutôt agréable et nous permet de faire certains repérages. On apprend également qu'ici la valeur d'une maison se mesure aux nombres de tôles ondulées de son toit. On remarque aussi la profonde crainte que semble nourrir la population à l'égard des policiers.

dimanche, décembre 04, 2005

Secu

Tous les expatriés vivent dans leur carré. A savoir une maison dont le jardin est entouré d'un mur d'enceinte doublé de barbelés. Généralement, il y a cinq gardes qui se relaient jour et nuit pour assurer la sécurité. Comme la maison d'ASF est située en face de celle d'un gradé de la Monuc, nous bénéficions de sa protection. Un blindé surveille en permanence l'entrée de la rue et une sentinelle est plantée jour et nuit en face du portail d'ASF. Mis à part le coq noctambule (qui a fini à la casserole avec du curry à la fin de notre séjour), nous avons passé de très bonnes nuits à Bunia.

Sur la piste

samedi, décembre 03, 2005

Evolution

Sur le bord de la piste qui relie l'aéroport à la ville de Bunia, il reste les vestiges d'un camp de déplacés. Au plus fort des massacres, il a compté jusqu'à 18 000 réfugiés, la plaine était couverte de cabanes en bâches plastiques. Même si aujourd'hui le camp est officiellement fermé, il abrite encore un millier de personnes. Celles-ci ne peuvent pas retourner dans leur village toujours sous la coupe des milices. Sur les 6 kilomètres de piste qui séparent l'aéroport de la ville, on passe 3 checkpoints tenus par des soldats marocains de la Monuc (Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo). En octobre 2004, sur le même trajet, il y avait 6 checkpoints. Preuve que la région est à présent un peu plus sûre...

Administration

Pendant qu'Etienne, le mécano d'ASF, transfère nos sacs dans le pick-up (muni comme tous les véhicules des ONG d'un drapeau bien visible), nous passons au bureau de d'immigration de l'aéroport de Bunia. Le top de la procédure pour le visa? Le service d'hygiène où un gus assis derrière une table nous demande 2 dollars chacun pour consulter nos carnets de vaccination.
Ensuite, dans une petite pièce de 3 mètres sur 4, trois fonctionnaires muets matent votre passeport pendant dix bonnes minutes avant de vous sortir qu'il vous en coûtera 50 dollars pour poursuivre votre périple au Congo. Soit... En plus des 3 fonctionnaires, nous sommes trois à attendre notre visa dans cette minuscule pièce quand deux pilotes russes se pointent. A l'invitation du douanier, les Russes présentent leur passeport. Le fonctionnaire analyse les documents et se fend d'un large sourire plein de dents: " Leonid? Leonid? Like Leonid Brezhnev?? " Content de sa trouvaille, voilà qu'il rigole comme un bossu. Ses deux collègues embraient dans un fou rire nerveux et rapidement communicatif. A côté de moi, Leonid rit jaune. Heureusement pour le douanier, ses yeux ne sont pas armés.

vendredi, décembre 02, 2005

Bunia

Bâtie sur les rives de la petite rivière Niamukau, Bunia est le chef-lieu de la sous-région de l’Ituri. A la belle époque, soit avant les guerres de 1998 et les massacres de 2003, la ville était un important point de passage sur la route qui relie Kisangani à Kampala (Ouganda). Tous les avions survolent le marché central avant d'atterrir à Bunia .

Frontière

Frontière naturelle entre l'Ouganda et la RDC, le lac Albert est l'une des principales portes d'entrée des armes et des munitions à destination des milices de l'Iturie.
Brusquement après le lac Albert, le plateau ougandais se transforme en collines congolaises.

Décollage d'Entebbe pour Bunia (en RDC).

A la fin de la piste de l'aéroport d'Entebbbe, un village de pécheurs. Avec le Cessna, il faut deux heures pour rejoindre Bunia. Comme l'avion effectue le trajet à une altitude constante de 2 000 mètres, nous avons droit à de splendides paysages.

jeudi, décembre 01, 2005

Aéroport d'Entebbe

38 degrés Celsius sur la piste. L'avion d'ASF attend le plein de carburant. A l'arrière-plan, un des nombreux avions russes qui quittent l'Ouganda pour le territoire de la RDC.

Le lac Victoria à Entebbe

Comme il n'y a pas d'égout, pas de station d'épuration à Entebbe, les eaux usées se déversent directement dans le lac Victoria. Sur le rivage, où les marabouts profitent des bancs abandonnés par les touristes, l'odeur est assez forte.