Dans le microcosme colonial, ce genre de détail ne pardonne pas. C'est donc sous les regards suffisants de ses compatriotes, qu'il enquête sur le décès suspect d’un « nègre », écrasé par une voiture. Rapidement, l’affaire, anodine en apparence, se révèle pourrie. Le mort est un opposant au gouvernement, et la sûreté belge ne semble pas être étrangère à ce meurtre maquillé en accident. En plus de la méfiance des indigènes, Jean devra affronter la fatuité de ses compatriotes pour tenter de découvrir la vérité. Une vérité qui, le conduira probablement à sa perte ou, tout le moins, à son départ du Congo.
Avec l'album Fleurs d'ébène (Casterman), Warnauts et Raives reviennent à leurs amours africaines. Comme à l’accoutumée, on tombe sous le charme de cette histoire qui raconte, si bien, la nostalgie de notre ancienne colonie.
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