
Avec la collection Ex-Libris, Delcourt joue la carte d’une BD plus classique pour l’adaptation de Robinson Crusoé et des Trois mousquetaires. Prévues en trois tomes, les aventures du célèbre naufragé profitent pleinement du dessin de
"Comme un Eclat dans l'Email..."
Avec la collection Ex-Libris, Delcourt joue la carte d’une BD plus classique pour l’adaptation de Robinson Crusoé et des Trois mousquetaires. Prévues en trois tomes, les aventures du célèbre naufragé profitent pleinement du dessin de
D’une facture classique et sur un scénario convenu de Yves Sente, Le Janitor nous balade dans les coulisses du Vatican. Le Vatican qui utilise des séminaristes d’élite – les fameux Janitors – pour assurer les sales petits boulots inhérents à la pratique du pouvoir. Récupération d’une relique sur l’île de Malte, protection d’un prélat de haut vol lors de négociations au sommet de Davos…, le temps d’un récit, on apprend que certains sbires de la curie romaine n’hésitent pas à jouer des épaules pour mener à bien leurs missions terrestres.
D’une facture trop classique, cette série abuse des poncifs du genre espionnage : mystères, poursuite en bagnoles et jolies pépées en vadrouille… Derrière la couverture, on sent trop la commande d’un éditeur désireux de réaliser un beau coup avec un duo d’auteurs reconnus. Ce qu’ils sont, mais pas ici.
En presque 400 pages d’un noir et blanc tranché, l’ancien collaborateur de Art Spiegelman raconte la progression d’une étrange maladie dans la population d’une petite ville américaine. Baptisé « la crève », le mal affecte exclusivement les adolescents. Aussi variés qu’imprévisibles, les symptômes de l’infection sont souvent d’infectes mutations qui finissent par diviser les gens : ceux qui en réchappent et les autres que l’on ne veut plus voir. Pour essayer de vivre avec cette peste moderne, les plus touchés n’ont qu’une alternative : se réfugier dans les bois. Non mortelle au départ, la maladie, par l’exclusion qu’elle suscite, finira par devenir létale.
En plus de l’étude sociologique d’une époque, Black Hole démontre que Charles Burns excelle dans l’art du cadrage et du récit. Certaines de ses planches mériteraient d’être exposées au musée des auteurs fantastiques. Il ne reste plus qu’à le créer.
Avec l'album Fleurs d'ébène (Casterman), Warnauts et Raives reviennent à leurs amours africaines. Comme à l’accoutumée, on tombe sous le charme de cette histoire qui raconte, si bien, la nostalgie de notre ancienne colonie.