jeudi, mars 29, 2007

Les Yeux de Leïla

Kessel, Saint Ex, Théodore Monod, et même les Scorpions du désert, de Hugo Pratt… Les références ne manquent pas quand il s’agit d’évoquer Les yeux de Leïla (Vents d’Ouest). Se limiter à ces seules évocations ne rendrait cependant pas hommage au travail de Jérôme Heydon. D’un trait simple, en déclinaisons chromatiques aussi tranchées que la chaleur ou le froid du Sahara, il réussit à esquisser l’amour, pas moins.
L’amour du désert, bien sur. L’amour des tribus targuies aussi. Mais surtout l’amour d’une femme : le seul capable de transformer un jeune écrivain en quête d’aventures en homme de doutes et de questions.
C’est fin, léché et bien construit. Si ce n’est pas du Delacroix, ça y ressemble parfois.

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