mardi, novembre 21, 2006

BD - Dieu que l’amour est triste

Chez Miguelanxo Prado, les amants ne se regardent pas dans les yeux. De couple, ils n’ont que le nom : dans une chambre au lit à peine froissée, l’homme, la tête baissée, réajuste son nœud de cravate pendant que, pensive, la femme semble attendre un geste, une parole qui n’arrivera pas. En huit récits mélancoliques, Après l’Amour (Casterman) esquisse une série de rendez-vous ratés, des histoires dont on sait d’avance qu’elles se termineront par le départ de l’un des deux protagonistes. Avec cet album sobre, tout en délicatesse, Prado, en témoin de nos faiblesses et vulnérabilités, rappel qu’après l’amour ne vient pas forcément le beau temps.

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