Dimanche après-midi, comme partout ailleurs dans le monde (un truc enfin universel) c'est le jour de foot à Bunia. Tous les clichés sont là: les spectateurs sont dans les goals (au point que l'on ne voit plus le gardien), certains joueurs jouent pieds nus, d'autres se partagent une paire de pompes tandis que les joueurs réserves se passent le maillot selon qu'ils descendent ou monte au jeu. A la fin du match, le commandant de l'escorte qui nous accompagne nous apprend que le terrain de foot était l'endroit où étaient rassemblés les gens avant les massacres de masse: 60 000 morts dans la région depuis 2003. Après cette info, on regarde le terrain autrement.
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